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Le 19 juillet dernier, nous apprenions le refus de la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) de permettre à notre confrère Nexus de continuer à bénéficier du taux de TVA à 2,10 %, comme c’est le cas de l’ensemble de la presse d’information.
Ce n’est certes pas le premier magazine à être sanctionné de la sorte, puisque Votre Santé, ainsi que d’autres publications qui ne sont pas les serviles valets des laboratoires, ont connu les mêmes attaques.
La raison donnée est la suivante :
«En ce qui concerne Nexus, il ressort des pièces versées au dossier, et notamment des numéros 37 à 43, que cette publication, en contestant dans de nombreux articles les acquis positifs de la science, mettant en doute l’innocuité des vaccins, et partant, le principe même de la vaccination ou celui des greffes d’organes, est susceptible, si elle est lue au premier degré, d’inquiéter les esprits les plus fragiles et ne présente pas, de ce fait, le caractère d’intérêt général quant à la diffusion de la pensée requis par les textes.»
En somme, pour avoir droit à la commission paritaire, toute publication doit présenter «un caractère d’intérêt général». Mais quels sont les critères qui permettent de définir cet intérêt pour des censeurs qui n’ont aucune compétence scientifique ou médicale ? Comment la science pourrait-elle progresser si elle se limite à ses «acquis» incontestables ? La presse n’est-elle pas là pour informer objectivement et représenter un contre-pouvoir ? Doit-elle toujours abonder dans le sens autorisé par les pouvoirs politiques ou financiers ? Comment peut-il y avoir un débat d'idées si les opinions divergentes n’ont plus le droit de s’exprimer ? La pensée unique est-elle toujours fortement recommandée, sinon obligatoire, comme les vaccins ? Quant aux journaux qui sont les porte-parole de l’industrie pharmaceutique, certains ne contenant que des publicités rédactionnelles, eux ont droit aux faveurs administratives. Est-ce notre conception de la démocratie ?
Pour ce qui concerne ses inquiétudes concernant les «esprits fragiles» des lecteurs, la Commission ferait bien de s’informer auprès des milliers de scientifiques qui contestent le bien-fondé des vaccins sans lire quoi que ce soit au «premier degré», bien au contraire, et avec des esprits avisés, compétents, mais surtout pas «fragiles».
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