Effets du gluten sur le cerveau
Qu’est-ce que le gluten ?
Le gluten est un mélange de protéines combiné avec de l’amidon dans l’endosperme de la plupart des céréales.
Il constitue environ 80 % des protéines contenues dans le blé.
Le gluten est responsable de l’élasticité de la pâte malaxée ainsi que de la masticabilité des produits à base de céréales cuits au four.
Il est important de savoir que le gluten se réfère aux protéines uniquement issues des céréales par conséquent, toutes les céréales contiennent du gluten.
Le gluten se divise en deux groupes : les prolamines et les gluténines.
Les protéines de la famille des prolamines sont à la source de la maladie cœliaque et de l’intolérance très pernicieuse.
Le blé (alpha gliadine), le seigle (sécaline) et l’orge (hordénine) sont les plus toxiques, suivis du maïs (zénine).
Pendant des millions d’années, les hommes ont consommé une nourriture naturelle, analogue à celle des animaux sauvages. Les enzymes et les mucines digestives étaient adaptées aux diverses substances ingérées.
L’alimentation moderne est riche en macromolécules nouvelles, pour lesquelles enzymes et mucines ne sont souvent pas adaptées.
Même pris en petite quantité ou exceptionnellement, un aliment contenant du gluten provoque des lésions de l’intestin.
Actuellement, les industries agroalimentaires modifient de façon exagérée les céréales, qui sont devenues beaucoup plus inassimilables et, par conséquent, encore plus toxiques qu’elles ne l’étaient déjà auparavant.
Rôle du gluten dans notre alimentation
Le gluten est une protéine présente dans les céréales. Le gluten influence les propriétés de cuisson de la farine. Le gluten absorbe l’eau qui est ajoutée à la farine et gonfle de façon à générer une pâte à pétrir. Pendant la cuisson, le gluten libère une partie de l’eau retenue et se lie à l’amidon contenu dans la farine, de façon à assurer la cohésion du pain.
On peut considérer le gluten comme la colle de ces céréales. Il est responsable de la capacité agglutinante et liante des céréales et leur utilisation pour la fabrication des pâtes et de pains. Malheureusement le gluten est utilisé fréquemment en industrie alimentaire et peut se cacher dans une multitude de produits, sous des dénominations différentes.
CEREALES ET LEURS POURCENTAGES DE PROLAMINE
Plus haut est le pourcentage, plus haut est le risque d’une réaction
Céréales |
Taux de prolamine |
Blé (froment) | 69% d’alpha gliadine |
Épeautre | 69% d’alpha gliadine |
Kamut | 69% d’alpha gliadine |
Seigle | 30% à 50% de sécaline |
Orge | 46% à 52% de hordéine |
Maïs | 55% de zénine |
Sorgho | 52% de cafrine |
Millet | 40% de panicine |
Avoine | 20% à 30% d’avenine |
Teff | 12% |
Fonio | Inférieur à 10% |
Riz | 5% d’orzénine |
Les céréales qui lèvent très peu, ont un pourcentage de prolamine très bas. Le quinoa, l’amarante et le sarrasin sont des semences et non des céréales.
Lorsque les protéines des céréales et du lait ne sont pas complètement dégradées, celles-ci franchissent la paroi intestinale et se retrouvent dans le système sanguin.
Ces peptides alors transformés en « peptides opioïdes » vont se comporter dans l’organisme comme certains dérivés morphiniques et se fixer sur les récepteurs biochimiques spécifiques à ces substances. En occupant et en saturant les récepteurs, les peptides provenant du gluten et de la caséine mal métabolisés, vont alors entraîner des dérèglements du comportement et favoriser le développement de maladies dégénératives et du système nerveux central. Donc, s’en tenir strictement aux farines autorisées si l’on veut obtenir des résultats rapides et spectaculaires.
Important ! Une molécule de gluten contient 16 molécules opioïdes.
Intolérance au gluten
Certains individus ont la possibilité d’ingérer du gluten sans aucune conséquence pathologique (ils sont rares, de plus en plus rares). D’autres manifesteront certaines pathologies mais ne feront aucun lien avec les intolérances dérivant du lait et du gluten. Certains sujets susceptibles à ces deux substances débelopperont des pathologies, et leurs médecins plus informés feront le lien entre leurs intolérances et allergies liés à leurs pathologies, comme par exemple le gluten peut provoquer des lésions de la muqueuse jéjunale corrélée à tous les symptômes décrits plus haut (tableau du Pr. Reichelt).
Le gluten est reconnu depuis longtemps comme un allergène/antigène majeur. Une réaction d’intolérance sert de base au mécanisme de cette maladie. Le gluten déclenche en tant qu’antigène une réaction immunitaire qui, suite à un apport alimentaire quotidien, aboutit à une réaction inflammatoire chronique avec finalement une atteinte des tissus. Les lésions tissulaires progressent au cours du temps jusqu’à la destruction complète des villosités intestinales.
Si l’on mange mal on va sélectionner certains types de bactéries, c’est-à-dire que suivant le milieu nutritif que l’on va donner à nos bactéries, on va plutôt favoriser les unes par rapport aux autres. On a une mauvaise assimilation : plus on mange moderne, plus on est carencé et on a des micro-villosités défectueuses, et donc on peut de moins en moins absorber et digérer correctement des produits qui sont plus ou moins bien dégradés de ce fait. On n’est plus en phase avec notre environnement. Cela aboutit à une détérioration de la muqueuse intestinale. On crée alors rapidement une hyper perméabilité intestinale.
L’alimentation est un facteur environnemental qui excite le système immunitaire, ce qui fait que la réaction immunitaire s’auto-entretient. Si vous arrêtez d’exciter le système immunitaire, les choses se calment et petit à petit, il y a une régulation.
On sait que l’alimentation peut modifier jusqu’à 60% l’expression des gènes. On ne va pas créer de nouveaux gènes, mais on peut accentuer très fortement la production de molécules bénéfiques ou au contraire maléfiques. Les aliments que nous mangeons vont directement, sous forme découpée, au niveau du génome. Ce sont des promoteurs du génome.
Dans énormément de maladies graves et compliquées, pour lesquelles il n’y a pas de solution médicamenteuse, si l’on ferme la perméabilité intestinale, immanquablement on va forcément améliorer les choses.
Le mercure augmente la perméabilité intestinale. Il n’est pas seulement toxique pour le cerveau mais aussi pour touts les organes et les tissus.
Symptômes et signes d’intolérance au gluten
Anémies (le niveau de fer redevient très vite normal lors de la suppression du gluten)
Effets sur la mémoire et l’apprentissage
Problèmes d’écriture, problèmes scolaires
Dyslexie
Manque de confiance en soi
Diminution à la socialisation, dépression
Troubles du sommeil
Modifications de la vie sexuelle
Constipation
Diarrhée
Gaz intestinaux
Maladie de Crohn
Régulations de la température corporelle
Ralentissement des mouvements péristaltiques
Les effets du gluten sur le cerveau
La protéine pénètre le cerveau et y exerce ses effets pathogènes.
Les peptides opioïdes franchissent d’autant plus aisément la barrière hémato-méningée qu’ils en augmentent la perméabilité et sont retrouvés dans le liquide céphalo-rachidien. Ils perturbent l’apprentissage, l’affectivité, la socialisation.
Nourris au gluten, le rat perd ses facultés d’apprentissage, le chat adopte un comportement bizarre, les chatons, les chiots et les poussins ne pleurent pas lors du sevrage.
Surtout ils perturbent la trophicité et l’organisation cérébrale dans les premières années de vie et à la puberté, périodes de maturation cad des migrations et positionnement des neurones et de la multiplication des cellules gliales dans les différentes couches tissulaires.
Les peptides opioïdes dérivés du gluten ont un rôle étiopathogénique dans l’autisme.
L’association pathogénique gluten-autisme est née des travaux épidémiologiques de Dohan établissant une corrélation quantitative très forte entre l’incidence de la schizophrénie et la consommation de céréales.
Le Pr. Reichelt élargissait cette recherche à l’autisme et établissait, imité par d’autres auteurs, la présence quasi constante et à des taux élevés, de peptides opioïdes dérivés du gluten dans les liquides biologiques d’enfants autistes.
Pour affirmer la responsabilité d’une protéine alimentaire dans le développement d’une maladie, 3 conditions doivent être remplies :
- La protéine alimentaire franchit intacte cad active la muqueuse digestive ;
- La protéine atteint l’organe malade, ici le cerveau, et y exerce ses effets délétères ;
- L’éviction de la protéine incriminée amène la guérison ou l’amélioration des troubles.